Il est déjà tard. Il fait nuit sur la route du retour vers Nairobi. J'apprends qu'il va m'être impossible de pénétrer la capitale, faute aux éclatements à l'aube des élections. Je prends une piste à gauche, m'y enfonce, et décide de dormir là.
Là !
Sur la terre des Massaï !
Le hasard ? La chance ? Toujours est-il que je vais passer plusieurs jours à leurs côtés. Ils vont me parler de leur culture, leurs inquiétudes et leurs souhaits. Ils vont partager avec moi tout ce qu'ils ont, m'inviter à boire le sang chaud du jeune bovin, à manger cette viande occasionnelle.
Le genre de rencontre qui me touche beaucoup, loin des mascarades touristiques.